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Tirer le maximum de l’été au Québec

Juin 8, 2022 | Plein air

authentik_canada

Une collaboration d’Atypic Équipement et de leur magnifique et confortable couverture Onõ qu’on aime d’amour!

Nous sommes choyé(e)s d’avoir 4 saisons au Québec, ce qui nous offre une panoplie d’activités de plein air. Du ski alpin à l’escalade, en passant par la descente de rivière en kayak, il y en a pour tous les goûts. Mais disons-le, il y a bien une saison que les Québécois(e)s sont impatient(e)s de voir arriver, et c’est l’été. Après avoir hiberné(e)s dans l’obscurité durant des mois, il nous démange collectivement d’enfouir nos orteils dans le gazon frais. Il y a certainement une magie qui s’installe lorsque le soleil revient. Dès les premières chaleurs, vite, on part loin de la ville se salir dehors et nourrir les moustiques locaux. Les plages, les festivals, les parcs nationaux, le camping, les roadtrips, il y a tant à faire, mais si peu de temps! En effet, on cligne des yeux un instant, puis c’est presque octobre et on se demande comment la saison estivale a passé en un instant.

Alors comment profiter pleinement de l’été au Québec?

Faire lentement

On s’applique à prendre le temps de faire les choses. C’est le fondement du slow living. C’est un peu comme faire hommage à nos gestes quotidiens et leur accorder le droit d’exister. Par exemple, cela peut être d’être pleinement présent dans nos mouvements en enfilant son maillot de bain, ou de ne pas écouter de la musique quand on se rend au travail à pied. Lorsqu’on cesse de vouloir à tout prix rentabiliser nos journées, le temps dédouble.

Où va le temps, si on ne prend pas le temps de le prendre? On perd conscience des minutes qui sont dissoutes à courir constamment après la prochaine étape et on a l’impression que notre semaine a passé d’un coup. Cette année, on fait durer l’été le plus longtemps possible, on y va au ralenti et on déguste les petits moments du quotidien, un peu à la manière des paresseux.

Observation des phoques

Bien se vêtir 

L’été est une saison souvent préférée des autres parce qu’elle offre la clémence. Le temps est doux, le terrain est plus propice aux déplacements et la pluie fait moins de dégâts. Il est facile toutefois d’être inconfortable puisque la température varie considérablement du matin au soir, surtout en début de saison. Bien vêtu, c’est fort agréable de faire de la randonnée pédestre ou bien du camping.

Le mot d’ordre, le multicouche! Une bonne base qui ne garde pas l’humidité, une doudoune ou une veste qui respire puis on termine avec une couche qui nous protège du vent, de la pluie ou des deux! Quand le temps est plus frisquet ou qu’on est au sommet d’une montagne, on superpose jusqu’à ressembler à un oignon et le tour est joué. On ajoute ou on enlève des épaisseurs, selon le moment de la journée, ou l’altitude de la rando. Et petit rappel… c’est par l’humidité que le froid s’attaque au corps, alors vaut mieux prévenir que guérir dans cette saison où une averse aime nous prendre par surprise.

Se donner un défi

Une excellente stratégie pour profiter de l’été au Québec est de choisir un défi qui nous fait sortir de chez nous. On peut tester une nouvelle rando, avoir comme objectif de gravir un certain dénivelé ou on peut aussi essayer le trecking sur plusieurs jours. On transporte alors sa maison sur son dos et on traverse des terrains qui conspirent vraiment moins à notre réussite. On peut également se mettre au géocaching, une activité de chasse au trésor à l’échelle mondiale créée par et pour la communauté. Pour ceux qui veulent juste une petite touche de nature dans leur quotidien, il y a toujours le yoga à l’extérieur!

Au final, chacun possède un éventail de possibilités et de limites différentes, c’est donc crucial d’identifier ce qui nous convient, à nous. L’important c’est de trouver quelque chose qui fait plaisir à notre corps et à notre tête.

Un été réussi, ça peut prendre plusieurs formes. Pour un(e), ça a des airs de limonade sur bord de lac avec lucioles et guitare. Pour un(e) autre, ça s’apparente plus à une tente, des mots croisés et un feu crépitant. En somme, on peut dire qu’il y a autant d’étés que de personnes, donc la question c’est… à quoi ressemblera le vôtre?

Par Camille Perron