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Photo : Paul Dussault – Parc national du Bic

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En collaboration avec la Sépaq

Tu es tanné(e) de ton 3 1/2 sur le Plateau ? Tu as passé l’été à regarder des photos Instagram de gens beaucoup trop heureux d’aller en randonnée ? On les comprend et on te recommande fortement de faire de même dès que tu as une (ou deux ou trois ou plus!) petite journée de lousse pour aller explorer les parcs que notre belle province a à offrir. La rando est idéale pour repousser tes limites, en faisant un sport qui te permet de découvrir la nature québécoise de près. En plus, avec le mercure qui descend tranquillement et les feuilles qui commencent à changer de couleur peu à peu, c’est le meilleur moment pour en profiter.

Voici quelques conseils pour t’assurer d’avoir une expérience encore plus réussie que ta photo Instagram au sommet !

Photo : Nancy Guignard – Parc national de la Gaspésie

1. Choisir la randonnée adéquatement

Ce point est d’une grande évidence me diras-tu, mais à l’ère des médias sociaux, nombreux sont les gens qui s’aventurent dans des randonnées trop difficiles pour leur état physique actuel. Loin de moi l’idée de penser que ta forme n’est pas à son meilleur, mais il vaut toujours mieux prévenir que guérir ! Le Québec compte d’innombrables sentiers pédestres à travers son immense territoire. Avant de t’embarquer hors des sentiers battus, je te recommande fortement de commencer par une des randonnées du réseau Sépaq. Dans l’ensemble des destinations de la Sépaq, tu trouveras des parcours très bien balisés et entretenus ! Tu dénicheras aussi sur leur site web toute l’information nécessaire afin de planifier ton trip : longueur de la randonnée (en km et en heures), niveau de difficulté, boucle ou aller-retour, accessible avec chiens ou non, points de vue, camping disponible à proximité, etc. Je te suggère donc fortement de bien lire sur le site avant de faire ton choix. Les grands du plein air te le diront : la préparation et l’attitude sont la clé d’une expérience positive!

Photo : Nancy Guignard – Parc national de la Gaspésie

2. S’équiper en conséquence

Selon la randonnée qui t’a charmé(e) sur le web, tu devras planifier aussi ce que tu apportes dans ton sac à dos ! Si tu fais une courte randonnée d’une ou deux heures versus une randonnée avec camping en autonomie, la préparation et la grosseur du sac seront différentes ! Il est crucial dans toute excursion d’avoir de l’eau et de la nourriture à portée de main. Au moins un litre d’eau, des fruits, des noix, des barres tendres sont un must… ou même du chocolat et des jujubes pour transformer n’importe quelle fin de rando en party ! Certains montagnards aguerris te parleront aussi de leur recette secrète de GORP qui leur a sauvé la vie de nombreuses fois. Qu’est-ce que le GORP ?! L’acronyme pour Good Old Raisin and Peanut, qui est modifié au goût du jour selon l’envie du randonneur et dégustateur. En effet, pour les longues expés, consommer un mix de fruits séchés et de noix peut t’emmener très très loin !

En termes d’équipement, tu n’as pas besoin d’avoir des pantalons-shorts à zipper ou un sac d’hydratation à 300 $ pour être d’attaque… Le plus important : c’est ce que tu chausseras. Assure-toi d’avoir des chaussures confortables, serrées et soutenant la cheville idéalement. Même si les bottes de randonnée sont moins cutes sur une photo que tes Reebok blancs vintage, elles seront beaucoup plus pratiques (et moins salissantes) ! Ah oui et aussi, il ne faut pas négliger l’importance d’avoir un bon coupe-vent. Parce que des fois en ville, il peut faire bien chaud quand on part, alors qu’au sommet de la montagne, ça peut être bien frisquet !

3. Sans trace

En randonnée comme dans n’importe quelle situation en nature ou en ville, on est de bons citoyens de la Terre et on s’assure que notre passage soit sans trace pour celle-ci (sauf celles de nos bottes bien sûr). On ne laisse pas de vestiges de notre lunch ou de notre petit pipi en forêt : on se prépare un sac à poubelle dans notre sac de rando. Même si les déchets qu’on abandonne sont biodégradables, mère Nature et ses habitants n’auraient normalement pas à la gérer si on ne passait pas par là. Alors, assurons-nous du respect de la faune et de la flore de nos parcs et utilisons les espaces prévus par la SÉPAQ pour jeter nos résidus en fin de randonnée et employons les toilettes mises à notre disposition.

Photo : Paul Dussault – Parc national du Fjord-du-Saguenay

4. Le GRAND sentier

Pas de surprise ici si je te dis qu’en 2020 on doit toujours avoir une petite voix dans notre tête qui nous fait penser à faire attention à la propagation d’un certain virus ? Dehors, on est déjà beaucoup moins à risque de contaminer et c’est magnifique. Par contre, ce n’est pas une excuse pour faire exprès d’entrer dans la bulle du monde que l’on croise dans le sentier. Lorsque tu rencontres quelqu’un dans une rando, prends le temps de lui laisser de la place pour passer en respectant la distanciation. Peut-être même que vous échangerez un sourire… ça arrive souvent dans le bois, les gens sont heureux !

Photo : Paul Dussault – Parc national du Mont-Mégantic

5. Ce n’est pas le résultat qui compte !

Je faisais des petites blagues avec les photos en début d’article, mais je pense que la règle numéro un en randonnée c’est que ce n’est pas le sommet le plus important, mais bien de goûter tout le processus ! Un peu comme dans la vie, on souhaite être capable d’apprécier la magie et la beauté des choses qui nous entourent (la nature), autant que le résultat (la vue au plus haut point de la montagne). Effectivement, mon excursion préférée au Québec n’a même pas de sommet Instagramable, mais l’expérience en soit : WOW !

Et tout comme dans la vie, ne tombe pas dans le panneau des sportifs compulsifs qui vont te demander quel était ton rythme cardiaque moyen, ton dénivelé complet, ton nombre de kilomètres par minute et fais-le donc comme un enfant : juste pour le plaisir !

Sur ces sages paroles, bonnes randonnées !

Laurence Girard
Au Québ

Photo : Paul Dussault – Parc national d’Oka

 

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